wisteria / cha' (elle/iel)

personnage Mi-invtenté/mi-prélien de @Neven Khanriel crédits (avatar, icons tout ça) répondre ici. Est-ce un personnage temporaire ou permanent ? Permanent !Ton rythme de RP Très variable, je reprends tout juste le rp donc je vais essayer d'y aller tranquillement haha ! Au moins une réponse par semaine, voir plus, si le travail et la santé me le permettent :3 Je peux aller de 300 à 800 mots, voir plus, tout dépend ! Les sujets sur lesquels tu refuserais de RP Tout dépend de la manière dont c'est abordé, je préfère qu'on en parle avant ! Je suis assez sensible à ce qui est agression sex*elle, violences physiques et morale et à tout ce qui touche à la m*tilat*on. Autre chose à signaler Capitaine ? Désolée d'avance, Amicia risque de vous trainer dans les pattes

C'est comme s'il y avait un vide..

Un flou, dans ton esprit.

Un passage de ta vie que tu as vécu, mais dont tu ne te souviens pas..

Des vagues souvenirs, des bribes, une silhouette.

Tu ne te souviens ni de son visage, ni du son de sa voix.

Elle à toujours été là, un fantôme, une présence dans ta vie. Liée à toi à jamais, le même sang coulant dans tes veines. Tu revois son dos, ses long cheveux ébènes.

Mais c'est tout ce qu'il te reste.

Il n'y a que cette image, et les souvenirs de Ruben pour te rappeler ta mère.

Quatre ans, c'est l'âge que vous aviez, toi et ton frère, le jour où elle s'en est allée, vous laissant tous les deux.

Lorsque Martha vous a trouvé, c'est comme si ta vie avait commencé de nouveau. La première fois qu'elle t'avait prise dans ses bras, cette femme rondouillette qui t'avait tout de suite inspirée confiance.

Jamais tu ne l'avait appelée maman, mais c'est ce rôle là qu'elle avait pris dans ta vie.
Tu regrettes.. tu aurais voulu l'enlacer à nouveau.

Vous n'aviez pas grand chose, une seule chambre pour vous trois dans un petit taudis des bas quartiers. Martha faisait de son mieux pour subvenir à vos besoin, et certains jours étaient plus difficiles que d'autres.

Et puis il est arrivé.

Ce garçon plus vieux, couvert de bleus, de blessure, peau marquée et joues gonflées, aux yeux emplis de colère qui n'osait approcher qui que ce soit. Celui qui n'avait pas dit un mot quand Martha l'avait ramenée un soir avec elle. Tu t'étais demandée à quoi son sourire pouvait bien ressembler.

Kell n'avait pas prononcé un mot, les premiers mois. Du moins, pas à vous. Tu l'avais entendu remercier Martha, faiblement. Le son de sa voix qui n'avait pas quitté ton esprit. On te répétait qu'il fallait le laisser tranquille, ne pas l'embêter. Mais tu n'avais pas su écouter. Et si tu t'étais habituée à te faire repousser, des fois par des grognements ou même des coups, tu n'avais pas abandonné.

Un soir, tu l'avais entendu sangloter, dans un coin, et tu t'étais simplement installée à quelques mètres de lui. Un soutien. Un “je suis là”. Quelque chose qui avait changé les choses entre vous, une relation de confiance naissante.
Son sourire, rare, précieux.. Oh, il te manque..

Kell s'était peu à peu ouvert à vous, se montrant bien plus confiant, adoptant ce rôle de leader, de grand-frère. Celui que tu aimais suivre partout, celui qui se disputait bien trop, souvent avec Ruben. Martha avait trouvé un nouveau logement pour votre petit foyer. Les temps étaient désormais moins difficiles. Tu avais dit adieu au taudis dans lequel vous viviez auparavant, pour trouver le confort de ta propre chambre dont tu t'étais empressée de décorer les murs.

Tu avais l'âge de neuf ans quand la dernière pièce de puzzle était venue se greffer à votre petite famille.

Elle était belle. Frêle jeune fille, et jamais tu n'avais vu quelqu'un d'aussi maigre auparavant. C'est Kell qui était revenu, un jour, paniqué, une demoiselle dans les bras. Martha s'était précipitée pour l'allonger, lui offrant aussi sa part du dîner. Tu avais vite compris qu'elle était mourante, orpheline, que ses jours étaient comptés. Ruben t'avait prise à part, te demandant de laisser Kell et Martha s'occuper d'elle. Il avait cherché à te protéger, au cas où ses yeux ne s'ouvraient pas à nouveau.

Elira était craintive, l'exacte opposée de toi. Chaque mouvement, chaque bruit pouvait l'effrayer. Mais c’est justement ça qui t’avait poussée à te rapprocher d’elle, comme tu avais pu le faire pour le plus âgé, deux ans auparavant. Tu n’avais jamais vraiment pu savoir ce qui lui était arrivé, mais ça ne t’importait plus. Les beaux sourires de la demoiselle comptaient plus que ses mauvais souvenirs, et tu avais vite compris pourquoi chacun d’entre vous semblait s’adoucir aux côtés d’Elira.

Ta sœur, ta meilleure amie. Dans les histoires que tu aimais inventer, elle était toujours l'héroïne. La princesse, la reine, et bien souvent, c’était toi qui la protégeait.

Tu espères... tu espères au fond, qu'elle va bien, qu'elle est devenue la princesse de son propre conte.

Si on t’avait toujours interdit les sorties en solitaires, tu avais bien vite décidé que les règles ne servaient qu’à être brisées. La journée, tu vadrouillais dans les rues, profitant d’être plus petite pour te fondre dans la masse, fouillant d’ailleurs des fois dans les poches des plus inattentifs.